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BIR Valence 2025 : Le recyclage, clé du respect de l’environnement et du libre-échange

Le 28 mai dernier, la crème de la crème du recyclage s’est réunie à Valence, en Espagne, pour dessiner ensemble le futur du secteur au cours de la réunion périodique du Conseil International de l’Environnement (IEC) du Bureau International du Recyclage (BIR). Les principaux acteurs du secteur ont alors tenus à souligner l’importance des données chiffrées et vérifiables comme moyen de défense du recyclage face aux régulateurs et marchés internationaux. Ils ont également profité de l’occasion pour présenter les premiers résultats de l’étude BIR/KPMG qui se veut un outil de référence dans l’évaluation des bienfaits du recyclage sur l’environnement.

📉 Acier recyclé : l’industrie répond aux tentatives de restriction

L’un des sujets sensibles abordés fut la proposition européenne de restreindre les exportations d’acier, au nom d’arguments jugés contestables par l’industrie et auxquels elle a répliqué avec des données solides.

Olivier François, président de l’IEC et d’EuRIC, a rappelé qu’en Europe, la production annuelle d’acier recyclé atteint 100 millions de tonnes, pour une consommation intérieure d’environ 80. Les 20 millions exportées n’affectent donc en rien la disponibilité locale. Il a aussi démonté l’idée selon laquelle seules les meilleures qualités d’acier seraient exportées : les chiffres douaniers montrent que 70 % des exportations concernent des qualités inférieures.

Selon lui, instaurer des restrictions ou des droits de douane créerait un déséquilibre nuisible pour l’ensemble de l’écosystème circulaire : recycleurs, collectivités, constructeurs automobiles… Cela rendrait également le recyclage de certains matériaux complexes, augmentant ainsi les volumes de déchets et les coûts logistiques.

📉 Acier recyclé : l’industrie répond aux tentatives de restriction

L’un des sujets sensibles abordés fut la proposition européenne de restreindre les exportations d’acier, au nom d’arguments jugés contestables par l’industrie et auxquels elle a répliqué avec des données solides.

Olivier François, président de l’IEC et d’EuRIC, a rappelé qu’en Europe, la production annuelle d’acier recyclé atteint 100 millions de tonnes, pour une consommation intérieure d’environ 80. Les 20 millions exportées n’affectent donc en rien la disponibilité locale. Il a aussi démonté l’idée selon laquelle seules les meilleures qualités d’acier seraient exportées : les chiffres douaniers montrent que 70 % des exportations concernent des qualités inférieures.

Selon lui, instaurer des restrictions ou des droits de douane créerait un déséquilibre nuisible pour l’ensemble de l’écosystème circulaire : recycleurs, collectivités, constructeurs automobiles… Cela rendrait également le recyclage de certains matériaux complexes, augmentant ainsi les volumes de déchets et les coûts logistiques.

📚 Une étude à fort impact : BIR + KPMG

La session a été l’occasion de présenter les premières conclusions de l’étude « Les bénéfices environnementaux du recyclage», menée par KPMG France et cofinancée par le BIR. Cette nouvelle édition, bien plus ambitieuse que celles de 2008 et 2016, couvre dix matériaux recyclés et intègre des indicateurs environnementaux élargis.

Parmi les critères analysés :

  • Réduction des émissions de CO₂
  • Économies d’énergie
  • Diminution de la consommation d’eau
  • Moindre utilisation de matières premières vierges
  • Réduction de l’impact sur les sols et sur la couche d’ozone

Reposant sur des données issues directement du marché, cette étude vise à alimenter les décisions politiques, réglementaires et économiques avec des informations scientifiques, vérifiables et universellement applicables.

🗣️ Une industrie mondiale unie

La réunion de Valence a aussi renforcé la nécessité d’une réponse collective à l’échelle internationale face aux défis partagés. Robin Wiener, présidente de l’ISRI (États-Unis), a notamment souligné que l’Europe n’était pas seule : les mêmes arguments protectionnistes menacent actuellement le commerce du cuivre en Amérique du Nord. Face à cela, la coopération entre les associations de recyclage à travers le monde apparaît comme une condition essentielle pour défendre le libre-échange des déchets et contrer les politiques restrictives.

Le message est clair : le recyclage ne se résume pas à une activité économique, c’est un levier stratégique pour atteindre les objectifs climatiques mondiaux. Mais pour qu’il soit reconnu comme tel, il faut des données solides, une coopération renforcée et une volonté politique affirmée.

L’étude BIR/KPMG pourrait bien marquer un tournant. En fournissant une base scientifique incontestable, elle permettra non seulement de contrer les arguments protectionnistes, mais aussi de porter des politiques climatiques plus ambitieuses, cohérentes et résolument durables.

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