« L’industrie espagnole fait déjà partie de la solution au problème de l’environnement »

Espagne
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Cespa Gestión de Residuos (CESPA) est l’une des entreprises qui font partie du groupe Ferrovial Services en Espagne. Elle se consacre principalement à la fourniture de services environnementaux à des clients privés et publics et au traitement des déchets.
 
Dans le billet d’aujourd’hui, nous recevons Buenaventura Gómez Cañadadirecteur principal du développement et des opérations environnementales chez CESPA – Ferrovial Espagne et Portugal, qui nous présente une analyse intéressante du secteur à travers ses réponses.

Quelles sont les innovations les plus importantes que vous mettez en œuvre dans le secteur de la gestion des déchets ?

Toutes celles liées aux améliorations de la gestion qui permettent aux clients de passer le moins de temps possible dans leur journée de travail à contrôler leur modèle de gestion des déchets, en facilitant l’accès à l’information et leur autonomie dans le contrôle et le suivi des données relatives aux services fournis et aux déchets gérés. Cet objectif est combiné avec la sélection et la mise en œuvre de projets visant à améliorer le taux de récupération et l’économie circulaire.

Quels matériaux ont actuellement le taux de recyclage le plus élevé ?

Les flux traditionnels, tels que le métal, le verre et le carton, présentent les taux de récupération les plus élevés car ils sont facilement reconnaissables et, par conséquent, sont séparés dans un pourcentage plus élevé et avec un degré de contamination réduit. Ils disposent de circuits de recyclage des solvants, qui garantissent la circularité de leurs processus.

Et quelles sont celles qui, selon vous, ont le plus grand potentiel à court terme ?

À mon avis, la fraction plastique et la fraction organique, étant entendu que toutes deux doivent faire l’objet d’un travail intensif, leur ségrégation correcte à la source.

Pouvez-vous décrire la répartition actuelle du pourcentage de recyclage des déchets chez CESPA-Ferrovial ?

Nous générons actuellement plus de 200 000 tonnes de sous-produits par an, qui sont, par ordre décroissant de tonnage actuel, le carton, le métal, le plastique, les briques et le bois.

Le secteur industriel considère-t-il qu’il tire parti de la génération de nouvelles opportunités commerciales que présente le recyclage ?

Si on l’entend comme le remplacement de matières premières vierges par des matières premières recyclées, je pense que oui. En Espagne, les industries du secteur de la transformation du plastique mettent actuellement sur le marché plus de 900 000 tonnes de plastique recyclé. Ce chiffre est pertinent et montre que la demande pour cette filière est élevée et que la tendance est à la hausse. En ce qui concerne le flux diabolisé de plastique, il est clair que l’industrie espagnole fait déjà partie de la solution au problème environnemental.

Comment la numérisation affecte-t-elle un secteur traditionnel comme le recyclage ? L’implication du secteur privé est-elle importante pour optimiser ces processus ?

La numérisation est un facteur clé de l’économie circulaire. Deux facteurs le justifient : d’une part, il est très important que les informations liées à la gestion des déchets et aux opportunités qu’elle représente en soi circulent et soient intégrées afin que toute la communauté soit consciente de son existence et partage ses expériences et ses solutions. Enfin, la numérisation des processus permettra d’accroître leur efficacité et d’améliorer leur durabilité.

Quelle est la stratégie actuelle de CESPA-Ferrovial en matière de climat et d’environnement ?

Le CESPA est totalement aligné sur les objectifs du Pacte vert européen, en termes de réduction de la consommation de ressources naturelles, de réduction des émissions, et nous souhaitons participer activement au processus de réalisation de la neutralité climatique, prévue pour 2050.

Quel sera l’impact du plan d’action européen en faveur de l’économie circulaire sur la réduction des déchets et la promotion des produits durables ?

Définitivement, en incorporant un pourcentage plus élevé de matières premières recyclées dans les nouveaux produits de consommation, en prolongeant leur durée de vie utile, en améliorant la durabilité des processus de production, en facilitant le recyclage des produits une fois qu’ils ont dépassé leur durée de vie utile et, enfin, en donnant aux citoyens la possibilité d’utiliser leur pouvoir de décision et d’achat pour récompenser les entreprises qui sont réellement engagées dans la production verte et qui ont mis en œuvre la circularité dans leurs politiques stratégiques et de production de manière fiable.

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