u0022L’un des défis auxquels le secteur est confronté est la numérisation pour l’évolutivitéu0022
David Zabala, directeur général de Naturklima, a discuté avec Samuel Ruiz de Lorenzo, PDG de ScrapAd, de l’économie circulaire, du recyclage et de la transformation numérique lors de sa visite chez ScrapAd. Dans la vidéo, vous pouvez regarder l’interview complète.
Que faites-vous à Naturklima ?
Naturklima est la fondation pour le changement climatique de Guipuzcoa, qui a été créée en tant que fondation rattachée à la direction de l’environnement du conseil provincial, dans le cadre de la stratégie 2050 pour le changement climatique du conseil provincial de Guipuzcoa.
Nous avons plusieurs lignes d’action claires : la première est d’analyser comment le changement climatique, qui est un problème global que nous considérons comme très éloigné dans le temps et aussi géographiquement, a réellement un impact sur le territoire. À cette fin, nous disposons d’un observatoire du changement climatique qui est l’épine dorsale de la fondation et, en outre, nous publions chaque année un rapport sur l’impact et la vulnérabilité au changement climatique dans le Guipúzcoa.
Mais au-delà de l’analyse et de l’observation, il est très important de passer à l’action. Lorsque nous parlons de passer à l’action, deux autres domaines importants de la fondation entrent en jeu : le Circular Economy Hub, d’une part, pour promouvoir l’économie verte, et le Renewable Energy Hub, d’autre part. Ce sont les lignes d’action : d’une part, l’analyse et le suivi du changement climatique et, d’autre part, l’action : comment améliorer la compétitivité de nos entreprises grâce à l’économie circulaire.
Quels sont, selon vous, les défis de l’économie circulaire dans les années à venir ?
Ce que nous devons essayer de faire, c’est d’amener les entreprises à appliquer l’économie circulaire dans leurs processus de production, dans leurs produits, dans leurs services et, à cette fin, nous observons une tendance dans laquelle les entreprises essaient d’appliquer l’économie circulaire. Mais il est vrai que les entreprises sont souvent démunies lorsqu’il s’agit de mettre en œuvre des actions. Et pas seulement cela, mais souvent, même s’ils ne sont pas perdus, il y a une sursaturation de ces concepts : durabilité, changement climatique… Je pense qu’il est très important d’être rigoureux lorsqu’il s’agit d’établir ce qui est de l’économie circulaire et ce qui ne l’est pas.
C’est pourquoi le Conseil provincial dispose d’un cluster appelé GK Recycling, dont fait partie ScrapAd, qui regroupe les entreprises du Gipuzkoa travaillant dans le domaine de l’économie circulaire : réutilisation et recyclage, notamment. Ils nous disent souvent que ce qu’ils veulent vraiment, c’est qu’il soit prouvé qu’ils travaillent dans le cadre de l’économie circulaire, que cela soit certifié. Donc, l’un des défis, pour répondre à votre question, c’est dans le domaine des certifications et, d’autre part, de continuer à progresser, bien sûr, dans la formation pour que les nouvelles générations qui arrivent, qui sont déjà plus sensibilisées, aient aussi une formation spécialisée pour que lorsqu’elles rejoignent nos entreprises, elles puissent vraiment réussir à appliquer l’économie circulaire.
Il est clair que parler de recyclage, c’est parler de l’avenir, n’est-ce pas ?
Oui, sans aucun doute. Au final, nous constatons qu’il existe de nombreux problèmes dans le domaine des déchets. Ce n’est plus seulement un problème, mais aussi une opportunité pour les entreprises : faire des économies, améliorer leur efficacité, générer des opportunités d’innovation et aussi de différenciation pour apporter une plus grande valeur ajoutée.
Selon vous, quel a été le rôle de l’industrie et de l’économie dans ce secteur ?
Je pense que c’est fondamental. D’une part, nous parlons toujours du rôle des consommateurs pour exiger que les entreprises mettent sur le marché des produits durables. Mais il y a aussi les entreprises qui, dès l’éco-conception des produits, commencent à fabriquer des produits et des services qui sont ensuite mis sur le marché. Les entreprises doivent relever de nombreux défis afin de devenir plus durables dans leurs processus. Les entreprises font un excellent travail, je le sais, et nous, chez Naturklima, nous voulons les aider à continuer à le faire.
Comment voyez-vous les réglementations promues par l’Europe concernant le déversement des déchets dans les décharges ?
Je pense que l’idée clé est de suivre la hiérarchie de déchets européenne, celle que l’Europe impose en matière de déchets. Commencez toujours par la prévention, car on dit toujours que l’économie circulaire repose sur le zéro déchet, que le meilleur déchet est celui qui n’est pas généré. Donc, d’abord prévenir, puis réutiliser autant que possible, puis recycler et après cela, nous parlons déjà d’autres types d’initiatives pour que les déchets soient remis dans le cycle.