Plastique dans la mer : combien de plastique y a-t-il dans nos océans
Dans le billet d’aujourd’hui, nous allons parler des mers de plastique et du problème des emballages plastiques dans les océans. Selon la Fondation Aquae, chaque seconde, plus de 200 kilos de plastique sont jetés dans les mers et les océans, dont 70 % vont au fond des mers et 15 % restent flottants. Les déchets plastiques à usage unique sont les plus courants. Actuellement, 12,7 millions de tonnes de plastique se retrouvent dans nos océans, endommageant l’écosystème et les animaux marins.
Une grande partie de ces déchets est difficile à voir car ils s’accumulent dans les gyres océaniques (systèmes de courants rotatifs) et, sous l’effet des vagues, les plus gros fragments se brisent en petits morceaux appelés microplastiques.
Dommages causés par les débris plastiques
Selon le Parlement européen, cela inclut les dommages causés par les déchets plastiques dans la mer qui sont gérés de manière inefficace :
- Vie marine : enchevêtrement et ingestion par les animaux, dégradation de l’habitat et exposition aux produits chimiques contenus dans les plastiques.
- Santé humaine : exposition aux substances chimiques par le biais de la chaîne alimentaire.
- Économie : coût estimé entre 259 et 695 millions d’euros, principalement pour les secteurs du tourisme et de la pêche.
- Climat : le recyclage d’un million de tonnes de plastique équivaut au retrait d’un million de voitures de la circulation (en termes d’émissions de CO2).
Par ailleurs, en 2018, l’ONU a annoncé que seulement 9 % du plastique produit dans le monde était recyclé, contre 12 % incinéré et 79 % qui finissait en décharge ou, directement, dans l’environnement.
Les déchets plastiques les plus courants que l’on peut trouver dans la mer sont les suivants :
- Ligne de pêche.
- Bouteilles.
- Couverts.
- Briquets.
- Des lunettes.
- Les sacs.
- Des mégots de cigarettes.
- Et plus encore.
Comment réduire les mers de plastique
Alors, que, ou plutôt, quelles solutions pourraient être prises pour réduire ce phénomène connu sous le nom de mers de plastique ? La réponse n’est pas simple, mais il y a un certain nombre de choses que chacun devrait faire pour réduire la pollution des océans. Il s’agit notamment d’utiliser les poubelles, de naviguer sans rejeter de déchets dans l’eau, de ne pas consommer de produits inutiles avec un emballage excessif, de réutiliser les sacs en plastique, de participer à des actions de nettoyage des côtes et, bien sûr, de recycler.
En Espagne, le recyclage des plastiques a connu une évolution positive ces dernières années. La quantité de tonnes de plastique recyclé est passée de 506 365 tonnes (2014) à 893 739 tonnes (2019), soit une augmentation de 77 %. Les recycleurs de plastique espagnols ont su adapter leurs installations pour recycler n’importe quel flux, l’Espagne étant l’un des rares pays européens dont on peut dire qu’il dispose d’une surcapacité de traitement pour le recyclage mécanique final des déchets plastiques. L’Espagne a atteint un taux global de recyclage des plastiques de 43 % en 2019, ce qui, malgré une marge de progression, l’a placée au deuxième rang des pays ayant le meilleur taux de recyclage des plastiques dans l’UE. Cela signifie que la transition vers un modèle circulaire est en cours, pour autant que les politiques économiques soutiennent le secteur et que nous fassions tous notre part.
Seabin, le conteneur maritime flottant
D’autre part, il existe également différentes alternatives qui viennent enrichir la chaîne de recyclage et lutter contre ce phénomène, comme c’est le cas de « Seabin« , un conteneur maritime flottant destiné à collecter les déchets en mer. Le dispositif a la capacité de collecter 90 000 sacs, 35 700 gobelets, 16 500 bouteilles et 166 500 ustensiles en plastique par an, soit une moyenne annuelle de 1 à 1,4 tonne de déchets. Le dispositif fonctionne comme une poubelle flottante que l’on place dans les ports au niveau de l’eau et qui, grâce à un système électrique de faible puissance, aspire l’eau à la surface et la fait passer dans un sac collecteur situé à l’intérieur. Le Seabin renvoie l’eau dans le port et laisse les déchets piégés dans le sac de capture, qui peut contenir jusqu’à 20 kg de déchets, macro et microplastiques, microfibres et même du carburant, et peut être vidé plusieurs fois par jour.
Journées de sensibilisation à l’environnement
Un autre type d’initiative très intéressant est celui des journées de sensibilisation à l’environnement. Dans ce cas, des projets tels que « Patris Surf », une association de surf à but non lucratif, organise des collectes une fois par mois sur la plage de Zurriola, à Saint-Sébastien. Tout le monde peut participer à ce projet, qui se déroule pendant la matinée. A la fin de la collecte, le club organise une sorte de déjeuner pour ceux qui ont fait leur part pour l’écosystème et passent un bon moment.
En fin de compte, la production de masse de plastiques a explosé au cours des dernières décennies, de sorte que la philosophie de l’économie circulaire doit être réglementée et appliquée. Le développement du complexe de recyclage des plastiques contribuera à réduire cette pollution de manière très positive. Et, malgré les mauvais chiffres, il faut noter que ces dernières années, les facteurs suivants ont augmenté :
- La visibilité du problème
- Le nombre de personnes qui s’occupent du problème
- La quantité de données et de travaux de recherche
- Le nombre d’organisations et de volontaires impliqués
- Le nombre d’initiatives commerciales, d’entrepreneurs, d’investissements en R+D+I, la recherche d’alternatives.
- Initiatives d’économie circulaire.
Nous espérons qu’avec ce billet sur les plastiques dans la mer, nous vous avons sensibilisé à agir contre les déchets plastiques. Si vous êtes une organisation qui souhaite récupérer et réutiliser ces déchets, nous vous recommandons d’accéder à notre plateforme d’achat et de vente de ferraille, où vous pouvez vendre de la ferraille et acheter de la ferraille et d’autres matériaux recyclables.