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Une fièvre rouge s’empare du marché : le prix du cuivre s’envole

Pour tous les professionnels des métaux, le cuivre est un trésor, un métal particulièrement cher et précieux. Ces derniers temps, nous avons pu assister à un phénomène particulier : une hausse spectaculaire de sa valeur au LME, atteignant des niveaux historiques et offrant des opportunités commerciales uniques.

Ce phénomène n’est pas le fait d’une bulle spéculative ou financière, mais le reflet des dynamiques complexes de la chaîne d’approvisionnement mondiale. Découvrez dans cet article ce qui stimule la valeur du cuivre et pourquoi c’est le moment de vendre.

Le cuivre comme baromètre : pourquoi une telle hausse ?

Le prix observé sur nos marchés locaux est directement influencé par les cotations internationales des métaux, en particulier celles des grandes places comme la Bourse des métaux de Londres (LME). Lorsque ces indices s’envolent, la valeur de la ferraille suit la même trajectoire, car le cuivre recyclé constitue un substitut direct et de haute qualité au métal primaire.

Cette tendance haussière résulte d’une combinaison qui ont fortement bouleversé le marché :

1. Une demande insatiable liée à la transition énergétique

Le moteur principal en est l’électrification du monde avec une demande structurellement forte sur divers marchés :

  • Véhicules électriques (VE) : un véhicule électrique nécessite beaucoup plus de cuivre pour ses batteries et son câblage qu’une voiture traditionnelle.
  • Énergies renouvelables : les infrastructures solaires et éoliennes, ainsi que les réseaux de distribution, reposent entièrement sur les propriétés conductrices du cuivre.
  • Modernisation des réseaux : les projets d’infrastructure à grande échelle destinés à moderniser des réseaux électriques obsolètes consomment d’énormes volumes de cuivre.

2. Une offre sous pression et des stocks faibles
Alors que la demande ne cesse d’augmenter, la capacité de production de cuivre primaire est limitée :

  • Problèmes dans les mines : interruptions opérationnelles, conflits sociaux et difficultés logistiques dans les principaux pays producteurs (comme le Chili et le Pérou) ont réduit l’approvisionnement en cuivre neuf.
  • Pénurie physique : les stocks dans les grands entrepôts sont tombés à des planchers historiques, alimentant les inquiétudes sur la disponibilité immédiate du métal.

3. Le pouvoir de la finance
Le cuivre est également une matière première sensible aux flux financiers. Les perspectives de croissance économique en Asie et l’afflux de capitaux dans les marchés de matières premières, de la part d’investisseurs considérant le cuivre comme un pari sûr à long terme, exercent une pression haussière supplémentaire.

L’âge d’or du cuivre

Pour le secteur du recyclage, la situation actuelle représente une opportunité exceptionnelle.
Le cuivre recyclé de haute pureté (comme le millberry, la grenaille ou le câble dénudé) devient un actif de grande valeur, car il permet d’aisément compenser le déficit de cuivre primaire.

Les acheteurs sont prêts à offrir des prix extrêmement hauts pour sécuriser leur approvisionnement, conscients que le coût de production du cuivre neuf ne cesse d’augmenter.

La tendance actuelle montre que le cuivre conservera son rôle stratégique et sa valeur élevée sur le long terme. Pour les acteurs du recyclage, il est donc essentiel d’être présent sur le marché et de négocier rapidement.

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